TPE/PME : comment protéger mon entreprise de la cybercriminalité en 2025 ?

Une cyberattaque est un acte malveillant dirigé contre un système informatique. Elle affecte sa cible en passant par un appareil mobile ou informatique, un serveur, un réseau isolé ou tout équipement périphérique. Ce type d’attaque peut tout autant cibler les particuliers que les professionnels, comme les petites et moyennes entreprises, ou entreprises de tailles intermédiaires (TPE, PME et ETI).
Selon le dernier baromètre Kolecto sur la perception des dirigeants de TPE-PME sur la facturation électronique, 62 % des TPE/PME redoutent une hausse de la fréquence et de la gravité des cyberattaques dans ce processus de digitalisation. Dans ce contexte, il est crucial pour les entreprises de comprendre les enjeux liés à la sécurisation de leurs données. L’adoption de solutions adaptées et proactives devient une nécessité pour se prémunir contre les menaces informatiques croissantes.
TPE et PME : les causes des cyberattaques
En octobre 2024, Cybermalveillance.gouv.fr a lancé la campagne Impact Cyber pour accompagner les TPE/PME face aux enjeux de la cybersécurité. Une étude publiée dans le cadre de cette initiative met en lumière leurs principales vulnérabilités et les obstacles qu’elles doivent surmonter pour se protéger efficacement.
Cyberattaques : pourquoi les petites entreprises sous-estiment-elles le danger ?
De nombreuses petites entreprises sous-estiment leur exposition aux cyberattaques, croyant à tort que leur taille les met à l’abri. Pourtant, comme le révèle le Mémento Impact Cyber de Cybermalveillance.gouv.fr, elles figurent parmi les cibles privilégiées des cybercriminels. Rançongiciels, attaques par déni de service, sabotage ou atteintes à la réputation : les menaces sont variées et bien réelles.
Aujourd’hui, 62 % des TPE et PME se perçoivent comme peu vulnérables ou méconnaissent leur niveau d’exposition. Cette méconnaissance, combinée à une préparation souvent insuffisante, accentue leur fragilité face à ces risques.
Près de 7 entreprises sur 10 ne disposent pas de protocoles clairs pour réagir en cas d’incident. Pire, beaucoup adoptent des solutions de sécurité sans réellement savoir si elles répondent à leurs besoins spécifiques. Ces failles organisationnelles et technologiques ouvrent la porte à des conséquences potentiellement dévastatrices, mettant en péril la pérennité même de ces structures.
Cybersécurité : un manque de ressources et d’expertise
Le Mémento Impact Cyber pointe également le manque de ressources comme l’un des principaux obstacles rencontrés par les petites entreprises dans leur lutte contre la cybercriminalité.
Dans 82 % des cas, la gestion informatique est assurée directement par le chef d’entreprise, sans qu'aucun salarié ne soit spécifiquement dédié à cette tâche. Ce manque de protection constitue une vulnérabilité majeure, rendant ces entreprises particulièrement attractives pour les cybercriminels.
Les incidents les plus courants incluent le phishing, l'infection par des virus et les failles de sécurité non corrigées. Cependant, des solutions existent : la sensibilisation des collaborateurs, le recours à des experts en cybersécurité et l’investissement dans des outils fiables sont des leviers cruciaux pour renforcer la défense des entreprises. En adoptant ces bonnes pratiques, non seulement elles se protègent contre les cyberattaques, mais elles renforcent également leur crédibilité et leur confiance auprès de leurs partenaires et clients.
Un budget insuffisant consacré à la cybersécurité des TPE et PME
Enfin, l’étude de Cybermalveillance.gouv.fr met en avant des budgets souvent insuffisants dédiés à la cybersécurité. 68 % des TPE et PME allouent moins de 2 000 euros par an à leur sécurité informatique, un montant bien insuffisant pour contrer des menaces de plus en plus sophistiquées. Nombreuses sont celles qui se tournent vers des solutions gratuites, moins efficaces, malgré l’existence de subventions pour les accompagner.
Si, selon l’ANSSI, une entreprise devrait consacrer 5 à 10 % de son budget à la sécurité informatique, l’enquête Impact Cyber souligne l’urgence pour les petites structures de mieux évaluer leurs besoins et de débloquer des ressources adaptées. L’investissement dans des outils performants et un accompagnement dédié est un passage nécessaire pour garantir leur pérennité et leur sécurité face à des cybermenaces grandissantes.
Quelles cyberattaques sont les plus fréquentes ?
L’hameçonnage
L’hameçonnage, également appelé phishing, est la principale forme de malveillance informatique. Cette technique d’attaque repose sur l’envoi de SMS ou de courriels frauduleux pour soutirer des informations personnelles, professionnelles ou bancaires à la victime.
Simple et peu coûteux, l’hameçonnage est à l’origine de piratages de comptes, de débits bancaires frauduleux, de violation des données personnelles ou de cas d’usurpation d’identité.
Les ransomwares ou rançongiciels
Les rançongiciels, ou ransomwares, sont une cyberattaque qui consiste à bloquer l’accès à des fichiers ou à un appareil en les chiffrant. Le cyberattaquant impose une rançon à sa victime si elle souhaite récupérer l’accès à ses données.
Les ransomwares sont le type de cyberattaque le plus répandu chez les professionnels : en 2021, elles ont connu une hausse de 95 %. Ces attaques peuvent avoir des conséquences directes sur l’économie, la réputation et l’activité des entreprises, qui se trouvent souvent obligées de répondre aux exigences des pirates informatiques.
Les programmes malveillants
Les cybercriminels peuvent réaliser leurs attaques par le biais de virus. Ces programmes malveillants s’immiscent dans les systèmes informatiques de leur cible pour en perturber le fonctionnement. Ils peuvent prendre différentes formes : cheval de Troie, logiciel espion, rançongiciel, etc.
Les programmes malveillants peuvent être contenus dans un SMS, un courriel ou la pièce jointe d’un mail. Ils peuvent également s’introduire dans l’appareil après avoir navigué sur un site internet malveillant. Plusieurs symptômes peuvent alors se manifester : alerte antivirus, ralentissement de l’appareil, blocage anormal, ouverture de fenêtres, etc.
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Cybercriminalité : quels sont les moyens de s’en protéger ?
Banalisation des appareils nomades
Avec le développement du télétravail, les employés des TPE et PME sont amenés à réaliser des déplacements plus fréquents dans le cadre de leur activité. Toutefois, ces déplacements mettent en danger la sécurité de leurs appareils professionnels (ordinateurs portables, téléphones, tablettes…). Pour ne pas attirer l’attention, il est conseillé aux salariés de banaliser leurs appareils, en évitant toute indiscrétion, comme de placer des autocollants à l’effigie de leur entreprise sur leur matériel de travail.
Chiffrement de ses données
Sur Internet, les données qui ne bénéficient pas d’une protection suffisante peuvent facilement être récupérées et exploitées par les pirates informatiques. Pour accroître la sécurisation de leurs données, les TPE, PME et ETI peuvent opter pour une méthode de cryptage efficace : le chiffrement de leurs données. Cela concerne les données qui doivent transiter sur le web.
Sauvegarde et mise à jour régulière de ses logiciels
Les risques d’attaque contre les programmes, les logiciels et les applications d’une entreprise ne doivent pas être minimisés par les petites structures. Une protection efficiente contre la cybercriminalité passe par la sauvegarde régulière de leurs données, et par la mise à jour de leur système d’exploitation et d’information.
Pour que le traitement de vos données soit sécurisé, Kolecto vous permet d’analyser et de collecter vos données sensibles de manière automatique. Vous pouvez ainsi assurer une meilleure gestion de vos données comptables et financières, en toute sécurité.
Utilisation de mots de passe efficaces
La protection contre les attaques cybercriminelles passe par une étape très simple, mais essentielle : le choix des mots de passe. Souvent banalisés, les mots de passe ont pour principe de rendre le piratage difficile.
Pour des mots de passe efficaces, veillez à utiliser un mot de passe unique et différent pour chacun de vos appareils et comptes. Il doit contenir des majuscules et minuscules, des chiffres, des lettres et des caractères spéciaux pour être gage de sécurité.
Sensibilisation des utilisateurs
Les TPE et PME doivent former et sensibiliser leur personnel concernant les risques d’attaques informatiques. Cela concerne principalement tous les utilisateurs des systèmes d’exploitation de l’entreprise : développeurs web, administrateurs, chefs de projet et toute autre personne ayant accès aux données sensibles de la société.
Cette prévention peut passer par des formations professionnelles sur les dangers de la cybercriminalité. Elles sensibilisent les collaborateurs sur les risques d’une sécurité défaillante et d’une négligence, en leur transmettant les comportements à adopter.
Faites vous accompagner par le 17Cyber
Pour renforcer votre protection contre les cybermenaces, n'hésitez pas à utiliser le service 17Cyber, lancé récemment par Cybermalveillance.gouv.fr en collaboration avec la Police nationale et la Gendarmerie nationale.
Ce guichet unique, accessible 24h/24 et 7j/7 sur 17cyber.gouv.fr, offre une assistance personnalisée aux particuliers, entreprises et collectivités victimes de cybermalveillance. En répondant à quelques questions simples, vous pouvez rapidement identifier la menace à laquelle vous êtes confronté et recevoir des conseils adaptés à votre situation. Dans les cas les plus graves, le service vous permet même d'échanger par tchat avec un policier ou un gendarme, et de bénéficier d'une assistance technique d'un prestataire labellisé "ExpertCyber".
Le 17Cyber représente ainsi un nouveau réflexe essentiel pour toute victime potentielle de cybercriminalité, offrant un accompagnement précieux dans un paysage numérique de plus en plus menaçant.
Facturation : comment accroître la sécurité de son entreprise ?
La transmission de documents sensibles au format papier est vectrice d’un ralentissement et d’une perte de fluidité dans les échanges entre entreprises. Plus encore : ces méthodes n’assurent pas une traçabilité suffisamment sécurisée. Elles peuvent mettre à mal la sécurité et la confidentialité des entreprises.
La dématérialisation des documents sensibles, et notamment des factures, est une plus-value pour les entreprises. Les factures se trouvent dématérialisées et centralisées sur des serveurs à haute sécurité, ce qui prouve encore une fois l'intérêt d'anticiper la réforme de la facturation électronique. Elles sont uniquement accessibles pour les membres de votre équipe, qui disposent chacun d’identifiants uniques pour y accéder. Cette centralisation des informations, en plus de représenter un gain de temps considérable dans le traitement comptable des factures, accroît la sécurisation des données confidentielles des TPE et PME.
À ce titre, Kolecto est une plateforme à l’usage simplifié qui accompagne les collaborateurs et dirigeants des petites et moyennes entreprises au quotidien dans leurs tâches administratives et financières.