Facturation électronique : 75 % des entreprises se disent mal informées
Alors que la généralisation de la facturation électronique se profile à l’horizon 2026, où en sont les entreprises ? Comment les dirigeantes et dirigeants accueillent-ils cette évolution réglementaire ? Qu’en est-il, en particulier, pour les PME et TPE ? Pour répondre à ces questions, Ipsos a interrogé 500 dirigeant·es dans le cadre d’une étude en collaboration avec Kolecto et Sopra Steria Next. Nous vous donnons rendez-vous le mercredi 8 novembre pour vous dévoiler ses résultats. Inscrivez-vous pour participer à l’événement, qui se tiendra de 8h30 à 11h au 6 avenue Kléber, Paris 16e.
Pour mener cette enquête, Ipsos a recueilli le témoignage de 500 dirigeant·es, DAF et personnes en charge de la facturation au sein d’entreprises de différentes tailles et secteurs (commerce, service, industrie, construction).
Rappel du contexte : la généralisation annoncée de la facturation électronique
L'État souhaite généraliser l’utilisation des factures électroniques entre entreprises assujetties à la TVA à partir de 2026. En pratique, cela signifie que toutes les entreprises françaises vont devoir s’équiper d’outils de dématérialisation pour émettre, transmettre et recevoir ces factures électroniques. Cette généralisation va s’accompagner de nouvelles procédures déclaratives (e-reporting) pour les ventes aux particuliers et aux entreprises étrangères.
L’entrée en vigueur de la réforme, initialement prévue pour 2024, a récemment été décalée.
Le nouveau calendrier est le suivant :
- Au 1er septembre 2026 :
- les grandes entreprises et ETI devront être en capacité de recevoir et d’émettre des factures électroniques,
- les PME et TPE devront être en mesure de recevoir des factures électroniques.
- Au 1er septembre 2027 :
- les PME et TPE devront à leur tour émettre des factures électroniques.
Avec ce report, l’administration a souhaité laisser plus de temps aux entreprises pour se préparer à la réforme. Un délai qui s’avère effectivement nécessaire, au vu des résultats de notre enquête.
75 % des entreprises connaissent mal la réforme de la facturation électronique
Une réforme perçue comme bénéficiant surtout à l’État
La méconnaissance de la réforme a un autre effet : les entreprises voient mal ce qu’elle peut leur apporter.
💡 Pour l’État, la généralisation de la facturation électronique bénéficie à la fois à l’administration et aux entreprises, puisqu’elle permet :
- de lutter contre la fraude à la TVA grâce à un système de déclarations semi-automatisé,
- mais aussi d’augmenter la compétitivité des entreprises grâce à un allègement de la charge administrative, une diminution des délais de paiement ou encore une meilleure visibilité sur l’activité.
L'argument de la lutte contre la fraude à la TVA est largement accepté par les entreprises : 69 % reconnaissent ce bénéfice. Les avantages directs de la réforme pour les entreprises sont en revanche nettement moins reconnus : elle apparaît avant tout comme un outil pour l’administration. Seules 34 % des personnes interrogées considèrent que la réforme va accroître la productivité de leur entreprise. Les TPE et PME se montrent particulièrement circonspectes quant au bénéfice à en tirer.
Seule 1 entreprise sur 3 estime que la réforme va accroître sa productivité.
Une adhésion modérée mais réelle à la réforme
Et pourtant… Malgré ces doutes, 63 % des entreprises se disent favorables à la réforme. Il est à noter que l’assentiment croît avec leur taille : plus une entreprise est grande, plus elle a de chances d’adhérer.
2 entreprises sur 3 des entreprises sont favorables à la réforme.
On peut voir dans ce décalage un indice supplémentaire du manque d’information des entreprises : elles perçoivent que la réforme est globalement positive, mais identifient mal le bénéfice direct qu’elles peuvent en tirer.
💡 La généralisation de la facturation électronique est bel et bien une opportunité pour les entreprises. Comme l’explique cette infographie, elle peut vous permettre avec Kolecto :
- de gagner 5h par semaine en simplifiant les tâches administratives,
- d’économiser 12 € par facture,
- de réduire vos impayés de 30 %,
- de sécuriser vos opérations.
Bien préparée et accompagnée, une entreprise a donc des avantages très concrets à tirer de cette réforme.
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Des craintes partagées par de nombreuses entreprises
La vision qu’ont les entreprises de la réforme est ambivalente : malgré une image globalement positive, elles font preuve d’une certaine méfiance. À leurs yeux, la mise en place de la facturation électronique s’accompagne de contraintes et de risques, tandis que son bénéfice demeure flou.
L’enquête met en lumière des craintes fortes sur différents registres :
- En matière d’évolution du processus de facturation : crainte d’un surcoût, d’une incompatibilité des outils informatiques, de difficultés d'adaptation et d’utilisation.
- En matière de sécurité : crainte d’un risque accru de bugs ainsi que de cyberattaques.
3 entreprises sur 4 craignent les bugs et problèmes informatiques.
Il est à noter que ces craintes s’expriment dans tous les secteurs et pour toutes les tailles d’entreprises.
💡 Choisir dès maintenant une solution de dématérialisation adaptée permet une transition fluide et sûre. Avec Kolecto, par exemple :
- Vous bénéficiez de garanties fortes en matière de sécurité. En tant que filiale du Crédit Agricole, nous garantissons la fiabilité des outils et la sécurité de vos données en conformité avec le RGPD.
- Vous vous adaptez en douceur à la réforme. Kolecto est pensé comme une solution hyper-personnalisée qui se connecte à vos outils de comptabilité et de facturation existants. Son interface intuitive permet une prise en main facile par chaque personne impliquée dans la facturation. Kolecto propose également un accompagnement humain pour vous conseiller dans cette transition.
Une réforme peu anticipée
En juillet 2023, alors que le report n’avait pas encore été annoncé et que la réforme complète devait entrer en vigueur pour tous quelques mois plus tard, seule 1 entreprise sur 5 s’estimait en retard dans la mise en conformité. Pourtant, moins d'1 sur 3 avait été en contact avec un acteur susceptible de l'assister, et 10 % seulement avaient déjà souscrit à une offre d'accompagnement.
Seule 1 entreprise sur 10 a déjà souscrit à un accompagnement.
💡 Les étapes pour répondre aux normes de la facturation électronique sont longues et demandent une grande anticipation. Il ne faut pas sous-estimer la charge de travail liée à cette réorganisation en interne et ne pas attendre le dernier moment pour mettre de nouveaux outils à l’épreuve. Profitez de ces mois supplémentaires pour tester dès 2024 une solution de dématérialisation et vous assurer qu’elle répond à vos besoins.
Malgré ce manque d’anticipation, les entreprises apparaissent favorables à l’idée d’être accompagnées. L’enquête souligne leur confiance envers les acteurs privés (cabinets comptables et éditeurs de logiciel), plus marquée que celle envers l’administration.
73 % des entreprises font confiance aux éditeurs de solutions de dématérialisation.
À leurs yeux, le critère décisif pour choisir une solution est sa capacité à s’intégrer au système de facturation existant. La mise en place d’une solution facile à prendre en main est également une priorité.
💡 Avec Kolecto, vous anticipez le passage à la facturation électronique grâce à un outil évolutif, qui simplifie vos processus dès maintenant et qui vous permettra d’être en parfaite conformité avec la réforme en 2026. Nos spécialistes vous conseillent au jour le jour pour affiner votre organisation et gagner en productivité avec la facturation électronique.
En conclusion, l’étude Kolecto x Sopra Steria Next x Ipsos met en lumière un manque d’information et de préparation des entreprises pour aborder la généralisation de la facturation électronique. Celui-ci débouche sur un sentiment ambivalent sur cette réforme, pourtant susceptible d’être un vrai facteur de changement positif pour les entreprises. Le report de son entrée en vigueur permettra à ces dernières de se faire accompagner afin d’aborder la facturation électronique avec sérénité et de tirer pleinement parti de ses bénéfices potentiels.